Zia

J'attends présentement les résultats d'une culture de bactéries urinaires pour ma fille (c'est le mot qui me vient spontanément), ma chattonne, ma Little Lady Miss Zia Lola Luna Bandita qui a déjà 17 ans. C'est une nouvelle fantastique... parce que les antibiotiques de base n'ayant pas réglé le problème (son premier problème de santé à vie!), on me parlait plutôt de cancer avant le résultat de l'analyse au laboratoire. Pour le moment, en attendant, elle n'a que des anti-douleur. Elle est faite forte, ma puce.

Elle est comme d'habitude, elle joue, elle ronronne, elle... dort sur mon oreiller toute la nuit (même qu'elle commence à inciter Muchacha, son amoureuse, à faire la même chose; je dors la tête sur un coin de mon propre oreiller, mais on dort bien avec un fond sonore de ronrons). Je crains encore de la perdre et j'ai vraiment hâte de recevoir l'appel, d'enfourcher mon vélo et d'aller chercher le bon traitement. 

Je ne parle plus souvent de mes chats, sauf aux amis proches, qui comprennent. Pourtant, la place qu'ils occupent dans nos vies est immense. Immense. Zia, par exemple? J'ai Zia dans ma vie depuis bien avant ma première grossesse. Mes deux bébés ont fait leurs siestes avec Zia à leurs côtés (je dis qu'elle les a élevés avec moi, et mon plus jeune dit que c'est grâce à elle et à ses soins qu'il est à moitié chat lui-même). Zia qui a survécu à Esteban et à Tao. Zia qui n'a jamais rechigné quand j'ai fait entrer un nouveau chat, ou même un chien, dans notre famille. Zia ma toute douce. Zia, ma grande amie.

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